• Tomorrow is a New Day ! Bon, après la petite histoire un peu con-con et gentillette de Noël, voici une autre petite histoire pas tout à fait du même genre ! Mais elle est déjà mieux écrite que la précédente ! Essayez de pas deviner tout tout de suite, ce ne serait pas drôle ! Bonne lecture ! Langue tirée

    Kurome chan

    Hier, aujourd'hui, demain

    Le jeune homme se leva ce matin de 23 Janvier, comme à son habitude vers sept heures, c'était un lève tôt ! Il fit sa toilette et part dans sa cuisine se préparer un copieux petit déjeuné, il aimait bien avoir le ventre plein ! C'était une manière de cacher bien des choses.
    Son nom était Barry Stevenson, trente ans, célibataire depuis très peu de temps, pas vraiment ce qu'on appelle beau garçon mais plaisant à l'œil. Il était cadre informatique. Barry était d'ailleurs du genre très propre, toujours à vérifier que nulle part ne traînait un grain de poussière, un mouchoir ou une veste laissée malencontreusement sur le canapé couleur crème de son salon. Pas vraiment maniaque, seulement ordonné. Il n'aimait pas les imperfections.
    Barry avait une petite amie autrefois. Elle s'appelait Katherine et c'était un joli brin de femme, pas très grande, attirante en tout point et toujours souriante. Il l'avait rencontrée il y a 3 ans.
    Elle avait une très grande passion, une passion qui l'emporta loin, loin de Barry. Katherine était dotée d'une grande bonté et aimait aider les gens. Elle s'était d'ailleurs inscrite dans une association qui consistait à creuser des puits en Afrique et dans certaines parties du désert. De ce fait, souvent, elle s'absentait un mois ou deux, creuser un ou deux trous dans le sable, laissant son petit ami derrière elle. Barry ne l'accompagnait jamais, il avait trop peur de se salir et sa peur pour les insectes était à la hauteur de son dégoût à leur égard : un cafard ? Direction la poubelle ou la cheminée.
    Mais cela faisait maintenant 1 an que Barry n'avait pas vu Katherine. Pendant les premiers mois, il ne s'était pas inquiété, aussi, n'avait il pas appelé la police. Mais au bout d'une attente de 11 semaines consécutives, il commença à se poser des questions. Il lança des recherches...sans réponses...
    Ce n'est qu'au neuvième mois que Barry avait reçu une lettre qui lui apprenait que Katherine l'avait laissé tout seul, elle le quittait.
    Ce fut très dur, si dur que sur le coup, il crut en mourir. Il n'avait d'abord pas très bien réalisé la chose mais quand le déclic fut total, il sentit son estomac se tordre dans tous les sens, son cerveau se liquéfier à l'intérieur de sa tête et ses yeux quitter ses orbites à mesure que les larmes coulaient. Cela faisait si mal...la douleur était telle qu'il savait qu'il n'arriverait pas à la surmonter...qui pourrait ?
    Il l'avait aimé, elle l'avait tant aimé...et puis comme ça, tout d'un coup, elle lui avait tout pris, son sourire, sa joie de vivre...en même temps que son envol vers un autre ciel...Katherine lui avait arraché le cœur...comment avait-elle pu ?!

    Barry se leva de table et fit soigneusement la vaisselle avant de tout ranger dans les placards. A chaque fois qu'il se perdait dans ces questions sans réponses, il éprouvait le besoin de laver, de ranger...ça le faisait sourire en même temps qu'il pleurait. Oui, il était devenu malheureux depuis ce jour...qui ne le serait pas ?
    Dans sa chambre, il choisit dans son armoire une chemise blanche et un pantalon leu marine en coton confortable. Il se regarda dans la glace et pour la première fois depuis que Katherine était partit, sourit. Mais d'un sourire glacial. Il était 8 heures cinq.
    Il passa une nouvelle fois dans sa salle de bain et commença à dompter son épaisse frange brune avec un peigne. Pas facile de se coiffer...sa mémoire s'était quelque peu effritée avec le temps...et puis tout à coup, tout lui revint en tête...sa façon de marcher à ce moment là, son sourire, ses dents blanches, ses cheveux, sa barbe mal rasée...tout ! Même le petit plis sous la poche de son pantalon !
    Huit heures vingt-sept, Barry s'asseyait à son bureau et écrivit une lettre, à personne.
    Huit heures quarante et une, Barry se leva de sa chaise et fouilla dans le tiroir de la commode de sa chambre et en sortit une cravate, bien solide. Il la passa autour de son cou et observa attentivement le plafond. Il y avait une poutre, assez grosse pour tenir et assez fine pour faire un nœud avec le tissus. Il poussa sa chaise et monta dessus. Il attrapa doucement le long bout de cravate et le noua au rondin de bois. Il inspira un grand coup. Plus qu'une minute à attendre, plus qu'une seule...avant de partir à sa recherche... BIP !
    Presque quarante cinq ! Encore cinq secondes. Bip, plus qu'une.
    « Je pars à ta rencontre Katherine, regarde moi bien... »
    BIP ! Il était l'heure...Barry donna un grand coup dans sa chaise, celle-ci tomba à terre, laissant le jeune homme marcher dans l'air sans se débattre, sans rien chercher d'autre que son but. Barry se sentit étouffer, il ne pouvait presque plus respirer, c'était bientôt la fin... alors dans ses derniers souffles, il pensa :  « Tu es partie Katherine, sans me prévenir... regarde, je me suis habillé comme quand nous nous sommes rencontrés toi et moi, le 23 Janvier d'il y a trois ans...tout pareil...tu ne reviendras jamais et je le sais... alors je pars te retrouver, te rencontrer encore une fois...s'il te plaît, dis moi que tu me reconnaîtras...je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai...parce qu'avec toi, il y a eu hier, il y a aujourd'hui et il y aura demain... »
    Barry cessa de bouger..., Barry arrêta de respirer...
    Plus tard, dans la matinée, je le retrouvais, pendu dans sa chambre, la chaise, tombée...

     


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  • Langue tiréeTomorrow is a New Day ! A part les petits débiles qui s'amusent à foutre en l'air le travail des autres, ça va ! Cela fait bien longtemps que je n'ai pas mis de chapitre du roman, mais oyé oyé braves gens, voilà la suite !! Au fait, Bonne année à tous and happy new year !!! Bonne lecture en remerciant bien mon ptit gothique de balaruc qui me lie régulièrement !

    Kurome chan 

    Chapitre 7 :


    Wouah ! J’ai encore sommeil ! Raziel est encore plus ensommeillée que moi. Je m’assois à côté d’elle.

    -T’as pas dormi ou quoi ?

    -C’est presque ça. Je suis allée au centre médical. Je nous ai rapporté quelque chose qui pourrait nous être utile. Mais il faudra réfléchir avant de le prendre.

    -C’est quoi ?

    -Je ne peux pas te le montrer ici. Ce serait trop dangereux.

    -D’accord, tu nous montreras ça à la base ok ?

    -Sans problème. Par contre, j’ai dû…

    Elle s’arrête de parler. Le professeur est entré. C’est celle de math (que je déteste).

    -Bonjour les enfants. Bien, j’ai une nouvelle bouleversante à vous apprendre. Et une mauvaise en l’occurrence. Hier soir, vers 22 heures, un intrus s’est introduit dans le centre médical et technologique et un garde a été retrouvé assassiné à 23 heures 05 dans le couloir B-17.

    -Par quoi a-t-il été tué madame ?

    -Par balle. De plus, les caméras ont été détruite ainsi que l’enregistreur de spectre vocal. Nous n’avons donc aucune chance de trouver le coupable puisque personne à part ce brave homme ne l’a vu. Le criminel est sans doute venu chercher quelque chose mais nous ne savons toujours pas quoi.

    -C’est quoi la mauvaise nouvelle ?

    -La mauvaise est que dorénavant, les sorties nocturnes seront interdites. Même avec des autorisations. Vous devrez tous être rentré au coucher du deuxième soleil.

    -Oh non !

    -C’est notre devoir de vous protéger. Maintenant, sortez vos exercices, nous allons les continuer.

    Je me retourne vers Raziel. Elle n’a pas l’air très concernée par l’accident.

    -Raziel, ne me dis pas que…

    -C’est lui qui a commencé. Je ne vais pas laisser faire le gouvernement ! Si il m’avait écouté, il ne serait pas mort. En plus, il t’avait insulté.

    -C’est pas une raison !

    -Si tu veux partir d’ici, il faudra tuer. Choisis. Tuer ou être tuer ? Telle est la question !

    -…Je préfère tuer. Qu’Est-ce que tu es allé chercher là bas.

    -Je te l’ai dis, je ne peux rien te dire ici. Moi, je n’en aurais pas besoin mais toi et Liam si. Alors il faudra réfléchir. Fais semblant d’être malade vers onze heures. J’ai déconnecté toutes les caméra de la salle de classe avant de rentrer hier soir. Et j’ai placé tout un système de surveillance dans la salle des profs. Et toi de ton côté ?

    -Les tenues sont faites. Il y en a une vingtaine. Et les vaisseaux sont prêts aussi. Quant aux

     armes, elles sont chargées. On part quand tu veux.

    -Dans cinq jours maximum. Vu que j’ai tué un garde, il ne faut pas traîner. J’ai volé quelque chose dans le labo privé, il ne faut pas rester plus longtemps ici.

    -Tu as raison. Dans ce cas, commençons tout de suite.

    Je tombe soudain de ma chaise.

    -Monsieur Grégory ! Que se passe t-il ?! Vous vous sentez mal ?!

    -Madame, il s’est évanoui !

    -Ramenez le dans son dortoir mademoiselle Raziel ! Vite !

    -Oui madame !

    Héhé, ça marche comme sur des roulettes ! Raziel me porte sur son dos. Elle est forte dis donc !

    Arrivés dans le dortoir, elle me dépose sur mon matelas.

    -Tu es léger dis donc !

    -Bof. C’est surtout toi qui est très forte ! Alors, qu’Est-ce que tu as pris ?

    -Ca ! C’est une sorte de breuvage qui te soignera automatiquement lorsque tu seras blessés. Mais il y a un prix à payer.

    -Lequel ?

    -Il rend immortel. Tu ne peux plus mourir. Et tu arrêteras de grandir. Et autre chose pourrait se produire en effet secondaire.

    -C’est quoi ?

    -Pour moi, il n’y a rien eu parce que… je viens d’Horta. Les rares habitants d’Hortus sont immunisés contre les effets secondaires. Mais toi…je ne sais pas… c’est à toi de choisir.

    -…Je tente l’expérience.

    -L’effet se manifestera dans trois jours au plus.

    -Ok.

    Je ne sais pas ce qui m’arrivera mais Raziel, elle, ne vieillit plus. Alors moi aussi je veux vivre aussi longtemps qu’elle. J’avale le contenu de l’éprouvette et une sensation agréable m’envahit. Quelque chose a éclos. C’est comme quand on mange une glace et qu’elle se réchauffe doucement dans notre bouche ou quand on a très chaud et qu’on sent l’eau fraîche que l’on boit passer dans notre organisme. C’est…spécial.

    -Alors ? Ca va ?

    -C’est très bien. Je ne sens rien de bizarre.

    -Parfait. Maintenant, je retourne en classe. La prof va finir par se poser des questions. Ce soir, il faudra éclaircir le mystère du bâtiment D-254.

    -Ok, moi, je vais chercher un truc à la bibliothèque. Mais il faut que je me déguise.

    -Hé !

    -Quoi ?

    -Un signal dans la salle des profs ! Écoutes, tu me raconteras plus tard à la base. On se retrouvera à bas à 3 heures. Ok ?

    -Ca marche !

    Je connecte mon oreillette et mes lunettes.

    « -Quelle histoire de fou ce centre médical !

    -Vous l’avez bien dit ! Je suis sûre que ça a un rapport avec monsieur Grégory Field. Et sa nouvelle amie.

    -C’est encore tôt mais ce sera ça de fait. Nous allons devoir lancer le processus maintenant.

    -Il est encore jeune non ?

    -Ce n’est pas grave. IL sera toujours utile pour la marche de notre monde. C’est le souhait du gouverneur, c’est pour ça qu’il ne faut pas le laisser filer comme ça !

    -Oui.

    -On va devoir ruser pour l’avoir ! C’est l’inconvénient de devoir lutter contre un si grand génie.

    -Ce n’est qu’un insecte !

    -Oui mais un insecte mortel. Il faut l’éliminer le plus vite possible. Maintenant, la discussion est close. Retournons dans nos bureaux. »

    Pfou ! On en apprend tous les jours. Il faut que je sorte mais déguisé…quel sera l’effet sur moi ? Et si…c’était moi qui choisissais l’effet ? Non, il faut laisser faire la nature. Bon, j’ai plus qu’à me déguiser et sortir. Il fait froid dehors en plus. Un manteau, lunettes, oreillette. Je mettrai un Holo-costume et tout ira bien. Du moins, j’espère !


    Je sors discrètement de mon dortoir pour me rendre à la bibliothèque. Quand soudain…

    -Greg ?

    -James ! S’il te plaît, ne dis rien aux autorités please !

    -T’inquiètes, t’es mon potes. Je te laisserai pas tomber. Où tu vas ?

    -Euh…ben…

    -Bibliothèque, je sais. J’ai écouté à la porte.

    -Ah merde…bon, je dois rien te cacher…

    -Non, t’inquiète, je vais rien dire aux adultes de toute façon.

    -Tu es un adulte aussi.

    -Non, je ne suis pas considéré comme tel. Je n’ai pas de certificat.

    -Mais comment ça se fait ?

    -Parce que je ne suis pas allé au gouvernement. Je vais te dire la vérité si tu veux. Qu’Est-ce que tu vas faire à la bibli ?

    -Chercher les actes de naissance.

    -…Je vais venir avec toi pour occuper la bonne femme là bas. Ok ? Après, je te raconterai tout.

    -Moi aussi alors.

    -Raziel ne vient pas avec toi ?

    -Elle est en cours.

    -Ah ouais merde ! Bon, tant pis, allons y. Prend une arme.

    -J’en ai l’intention.

    -Là bas, je l’occuperai à ma façon, je l’assommerai et te rejoindrai. Je suis déjà allé là où tu vas.

    -Ok. Mais c’est pas interdit ?!

    -Ben et toi ? Tu vas pas te gêner !

    -Ok ok ok…déguises toi avec ça.

    -Si tu veux. J’espère que ça ne m’enlaidira pas trop.

    -T’inquiète pas ! (ton visage n’est pas si avenant que le mien)

    Je sais que je peux faire confiance à James. Ce n’est pas vraiment un adulte, c’est encore une sorte d’enfant puisqu’il n’a pas de certificat.


    Tous les deux déguisés, nous nous rendons à la bibliothèque.

    -Bonjours jeunes hommes. Je peux vous aider ?

    James se met en avant en mettant à l’épreuve son côté gros dragueur.

    -Oui, vous. Inutile de s’occuper de mon petit frère, il est sourd et muet.

    -Vous me cherchiez moi ? Vraiment ?! Ho ho ! Je…ohlàlà !

    -Pouvons nous discuter entre nous ??

    -Bien…sûr !

    Il m’adresse un clin d’œil. J’en profite pour m’éclipser.

    La femme me voit et s’écrie :

    -Où va-t-il ?

    -Choisir un livre, baby ! Il n’est pas encore aveugle et il sait lire. Occupons nous de nous ok ?

    - Oh oui !!!

    Mais quel numéro ! Je prend mon pistolet silencieux et je tire dans toutes les caméras que je peux voir grâce à mes lunettes. Plus de caméra. Je débranche les téléphones. Plus de téléphone !!!! La voie est libre. Je regarde du côté de James. Ils sont déjà en train de se rouler un palot. Comment peut-il faire pour embrasser une fille qu’il aime pas et en plus si moche ?! Quel mystère !

    Je me faufile devant la porte interdite ! Deux caméras…vite détruites. Ah, ça commence à devenir intéressant.

    Une fois la porte défoncée, je me rue à l’intérieur. C’est plein de livres, tous, très vieux. Je prend le plus gros, celui avec marqué dessus « population de Yorkolis » et un autre qui s’intitule « l’Histoire de Yorkolis ». Soudain, j’entend un grand « BOUM », suivi de :

    -Oh non ! Nous avons cassé la bouteille de gaz ! Il y a de la fumée partout !

    -Zut ! Bon, récupérez votre frère, moi, je vais réparer ça vite fait !

    -Y a intérêt ou vous allez vous faire taper sur les doigts.

    -Pas de problème ! Je gère !!! J’ai été faite pour ça !

    -Je n’en doute pas.

    Puis silence. Ha non ! Un bzzzzi maintenant ! James me rejoint.

    -Voilà, on peut chercher tes bouquins. Mais vite, l’alarme de fumée s’est déclenchée.

    -Ok, toute façon, j’ai trouvé. On peut y aller. On va se téléporter ok ?

    -No problème si tu peux faire ça. Mais dépêche toi !

    -C’est parti !!

    Sitôt dit sitôt fait, nous nous retrouvons tous les deux dans ma chambre.

    -Hé ! T’es un vrai génie Greg ! Greg ? T’es où ?

    -En dessous espèce de pachyderme !

    -Oh ! Désolé ! Ca va ?

    -On ne peut mieux…

    Il me soulève et me dépose sur mon lit, assis.

    -Bon, tu me montres ta merveille ?

    -Ouais. Ca, c’est pour Raziel et ça, c’est pour moi. Voyons voir les actes de naissance…

    -Greg, tu es mon ami et je pense que je te dois la vérité sur ce monde. Il n’est pas aussi beau que tu ne le crois.

    -Ca je le sais.

    -Tu sais pourquoi je ne voulais pas être certifié comme un adulte ?

    -Non, raconte moi.

    -Yorkolis est dirigé par le gouvernement et une cinquantaine d’adultes.

    -Oui, et ?

    -Quand vous allez vous faire certifié à l’âge de 19 ans, on vous envoie au gouvernement et après, on ne reviens plus au centre. Moi, je n’ai jamais voulu y aller. Alors je me suis caché. Et je suis revenu au centre.

    -Et après ? Tu as bien dû avoir un certificat pour revenir ici. Non ?! Et dans quel but ?!

    -Je ne peux pas t’en dire davantage pour l’instant, c’est trop risqué ici. En tout cas, si tu comptes partir, sois sûr que je viendrai. Ok ?

    -D’accord. Mais il faudra tout me raconter.

    -T’inquiètes pas ! Je te raconterai tout quand tu seras prêt. En attendant, sois sur tes gardes. Le gouvernement n’est pas un cadeau. Et moi non plus !

    -Merci du conseil !

    -Ouais ! Salut.

    Ouf, quelle aventure ! Bon, voyons ce bouquin ! Non, je vais le regarder avec Raziel. Bientôt trois heures… Déjà !

    Je décide de brancher mon oreillette. Ah, je tombe au bon moment !

    « -Je suis désolée monsieur le gouverneur !

    -Mais pourquoi laisser la bibliothèque ouverte et sans surveillance ?! Et avec deux hommes inconnus dedans ?!

    -Ils étaient…ils avaient l’air sans défense… L’un était muet et sourd et le second était…charmant !

    -Mais il vous a quand même électrocutée ! Quelle naïveté !

    -Je suis navrée…

    -Comment sont t-ils ?

    -L’un est de la taille d’un enfant de quatorze ans et couvert de la tête aux pieds et l’autre très charismatique, grand, blonds…très beau !!! Il portait des lunettes.

    -On se fiche qu’il soit beau ! Ils ont volés deux livres normalement inconnu de tout le monde à Yorkolis ! On va faire des recherches et on va regarder ce qu’on filmé les caméras.

    -Eh bien, là aussi il y a un petit problème. Les caméras, les micros sont détruits. Il n’y a aucune trace de leur passage ici. Rien.

    -C’est du joli ! Bon, on viendra quand même explorer les lieux. »

    Wouaw. On a commis un crime là ou quoi ?! C’est incroyable…quand je dirai ça à Raziel…Bon, il faut que je me rende à la base maintenant. Direction la base. J’enlève mon costume et je me téléporte.

    Il ne faut pas être en retard. Mais au moment où je m’apprête à sortir mes lunettes, mon téléphone sonne.

    -Allô Greg ?

    -Salut Raziel !

    -Amène quelque chose à manger là bas je t’en prie, je meurs de faim !! J’ai encore rien mangé !

    -Ok, compte sur moi ! Opération bibliothèque réussie.

    -Génial ! Tu as tout pris ?!

    -Ouais, ton livre et le mien. On se rejoins tout de suite à la base ok ?

    -Oui, j’y serai ! A tout de suite !

    Je suis content de la rejoindre. On a passé seulement quelques heures séparés mais elle me manque atrocement. Je ne sais pas trop si c’est normal. Personne ne m’a jamais manqué comme ça. C’est nouveau comme sensation. Et puis il y a autre chose… quelque chose dans mon dos… qui est en train de pousser…enfin c’est une impression…

     


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  • Tomorrow is a New Day ! Je vais vous offrir en petit cadeau de noël une petite nouvelle sur un coup de tête ! C'est vraiment niais et pas très bon mais bon, c'est la magie de Noël, ça me fait fleurir des idées nulles dans le cerveau !(^,^) Bonne lecture !

    Kurome chan !

    PS : au fait, Merry Christmas !

     

    Aimons nous pour Noël

            Je n'aimais pas Noël autrefois...je trouvais cette fête stupide, sans intérêt. Nulle quoi ! De plus, je ne recevais pas de cadeau. Mes parents m'avaient laissée à ma grand mère qui n'est pas capable d'aller aux toilettes seule alors aller m'acheter un cadeau...passons. De toute façon, à 15 ans, la magie de Noël, on n'y croit plus !

    Et puis il est arrivé un événement qui fait que, maintenant, Noël a prit pour moi une toute autre tournure.

    Je me baladais dans la ville de Paris, endormie à minuit sous son manteau de neige quand je trouvais par terre un pendantif. En or, joli, simple mais plaisant. Je regardais autour de moi mais personne de venait. Alors je l'ai ramassé et je l'ai fourré dans ma poche. Je plaignais bien le ou la pauvre malheureux (ou malheureuse) qui avait perdu ce bijou. Le soir du réveillon, ce n'était pas de chance.

    Je continuais ma promenade triste et mélancolique quand cette fois, je trouvais par terre une bague, une bague en argent, un anneau tout simple, sans diamant, juste un petit motif de vaguelette ! Encore une fois, il n'y avait personne.

    "C'est certainement la même personne qui a perdu cette bague" pensais-je. Je me suis penchée et j'ai recueilli dans ma main gantée le bijou, l'effleurant du bout des doigts. Bien qu'il fut sans ornement, on voyait qu'il avait de la valeur, une valeur spéciale, qui n'est aps celle de l'or ou de l'argent mais autre chose de plus fort.

    Je guettais pendant ma course lente et ennuyeuse une quelconque personne cherchant quelque chose sur le sol mais personne à l'horizon ! N'y avait il âme qui vive le soir de Noël pour apporter un peu de joie à la mienne ?

           J'arrivais dans un grand parc recouvert de blanc mais par terre, pas très loin de moi gisait encore un objet ! Il scintillait à la lumière de la lune pâle !J'ai couru le ramasser, c'était une rose, une belle rose comme on n'en trouve plus (surtout en hiver), à la beauté à coupé le souffle ! Je l'ai doucement caressée et puis je l'ai prise dans ma main et serrée contre mon coeur.

    Allais-je trouver un objet de valeur à chaque pas ? Je ne savais pas que les miracles se produisaient comme ça !

    Apparemment, ils arrivent quand on ne les attend pas ! Plus loin, au milieu du parc, assit au bord d'une grande fontaine, un jeune homme, tout de rouge vêtu, le sourire bienfaisant et le visage angélique. Il m'attendait.

    "-Bonsoir, tu m'as trouvé !

    -Qui êtes vous ?"

    Je marchais vers lui d'un pas hésitant. Il était beau mais je me méfiais.

    "-Je suis ton père Noël, je t'attendais pour t'offrir ton cadeau. Tu as trouvé une partie de mon présent en venant à moi.

    -D'accord...vous êtes sûr d'être le père Noël ? En général, il est gros, joufflu...un peu vieux aussi...

    -Je ne suis pas le père Noël, je suis TON père Noël ! Vois tu, même les soirs de fête où tu est seule, il y a toujours quelqu'un qui pense à toi. Moi, je pense à toi, je rêve de toi, je suis venu t'offrir le plus beau des cadeaux, je suis venu te donner un peu d'amour...juste pour ce soir.

    -Ce soir hein...il ne reste que quelques heures...et si je ne veux pas ?

    -Tu l'auras juste pour ce soir... Il n'en tient qu'à toi.

    -Alors aimons nous...pour cette nuit seulement, et puis la nuit de noël prochain aussi..."

    Il me pris doucement la main et m'embrassa, je souhaitais que ce moment ne finisse plus...

            

            Noël, c'est le jour des cadeaux, de la dinde, de la magie, de la fête mais c'est aussi la nuit des amoureux, des amoureux d'une nuit, de quelques heures.

     


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  • Tomorrow is a new day ! Juste un ptit coucou (et non pas de nouvelles ni rien) pour dire...JOYEUX NOËL ET BONNE ANNEE !!! Passez de bonnes fêtes !

    Kurome chan !


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  •  Tomorrow is a new day ! Chapitre 6 ! Et c'est le bon !!! J'ai fini le premier cahier de l'éphémère, mon roman que j'écris à la main (vive les crampes à la main) ! Je ne l'ai aps sur l'ordi donc, vous n'aaurez pas le plaisir de le lire mais j'ai tout de même le feuillet des 69 premières pages sur un autre PC ! Donc, si vous le voulez (et si vous le demandez), je le mettrai en ligne !

    Kurome chan

    Chapitre 6 : Raziel’s chapter

     

    Pff…le centre médicale doit être par là… Tain…faut que j’en trouve quand même. Ca doit se trouver. Si je n’en déniche pas vite, nous aurons de sérieux problème. Il me faut au moins une dizaine de fioles !

    Ah, la voie est libre ! Pff… Alors…ça doit être ce couloir.

    -Hey toi ! Qu’Est-ce que tu fais là ?! C’est interdit ici !

    -Et merde !

    -Mais tu es une enfant toi ! Attend un peu !! Tu fais parti du centre d’éducation ?! Les sorties là bas sont interdites après 21 heures !

    -…

    Mieux vaut pas que je parle, il pourrait enregistrer mon spectre vocal. Je ne voulais tuer personne mais tu ne me laisseras pas le choix gros balourd !

    -Tu ne veux pas répondre ?! La loi ne m’interdit pas de tuer une enfant !! Répond tout de suite !

    Je pointe mon arme vers lui.

    -Haha ! Tu ne veux pas répondre sans doute parce que tu es de mèche avec ce petit génie qui veut quitter Yorkolis ?! C’est ça ?! Je vais t’abattre ici et maintenant !

    Mais oui grande gueule !

    -Pff…toi, et le gouvernement, vous ne l’empêcherez pas de partir. Laisse moi prendre ce dont j’ai besoin et il ne t’arrivera rien.

    -Rêve ma petite ! Haha, va crever en enfer, quand le tour de ce petit avorton viendra, Yorkolis sera débarrassée des parasites dans votre genre !

    -Ne l’insultes pas vieux, personne ne nous empêchera de partir. Pas même toi, pas même le gouverneur, pas même le monde. Dégage maintenant !

    Je ne voulais pas…mais tant pis ! Je tire. Il meurt… remarque, avec un coup pareil, il ne pouvait pas survivre… Je m’approche de son cadavre. Je regarde les caméra de surveillance et les détruis de quelques balles.

    -Ne tends plus le bâton pour te faire battre une fois dans l’autre monde, pauvre créature. Les humains d’ici sont vraiment étranges.

    J’avance dans le couloir en détruisant les caméras. La porte est là. Je la défonce d’un coup de crosse rageur.

    Là se trouve ce que je cherche… j’espère que ça marchera. Il en faudra beaucoup Je prend le stock et je me casse. Le premier soleil va se lever dans cinq heures. Je dois rentrer. Même si je n’ai pas besoin de dormir énormément, je dois quand même me reposer. C’est bizarre, il n’y a aucun garde. C’est trop facile, ils s’attendaient à ce que je vienne. Je ne vais pas me laisser faire comme ça. Je ne vais pas les laisser faire comme ça.

    Je rentre au centre dans mon dortoir et m’allonge sur mon lit. Lui, il dort sûrement. Je devrai faire de même. Je crois qu’on va tous en baver une fois arrivés au bout de ce rouleau. Mais ça, il le sait déjà.

    Pfou, au moins, j’ai mes petites fioles !

    Demain, la guerre commencera. Fais tes derniers rêves ici, Grégory Field, tu ne pourras pas le regretter après…


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